Pour remplir correctement son rôle, elle doit s’appuyer sur deux piliers : l’aide à la mise en place du savoir-faire du franchiseur défini dans le manuel opérationnel et l’accompagnement dans le développement du chiffre d’affaires du franchisé.
C’est bien à l’animation de réseau de s’assurer de la bonne intégration des process ( politique commerciale, parcours de vente, concept, sourcing produit, plan merchandising …) et le cas échéant de mettre en place des plans d’actions correctifs du franchisés.
Le risque est de transformer l’animation en service de contrôle. C’est pour cela qu’il faut à chaque fois donner du sens quand on se réfère au manuel opérationnel et ce dernier doit etre parfaitement travaillé par le franchiseur.
L’autre axe de travail de l’animation est donc le développement du chiffre d’affaire du franchisé.
Pour cela, l’animation doit avoir accès aux différentes données statistiques du point de vente afin de faire l’analyse avec le franchisé et ainsi détecter les points positifs à renforcer et les axes d’amélioration à mettre en place pour obtenir du CA supplémentaire (formation des équipes, veille concurrentielle, travail auprès des prescripteurs, application du manuel opérationnel, …).
Dans les deux cas, le travail de l’animation évolue avec la courbe de vie du franchisé. Dans un premier temps, l’animation est là pour sécuriser le franchisé dans sa phase de découverte et l’appropriation des valeurs de l’Enseigne.
Une fois lancé, le franchisé se retrouve seul et a besoin de l’appui de l’animation de réseau pour assurer son développement. La mission de ce dernier est alors de visiter régulièrement les magasins pour coacher le réseau et transmettre les bonnes méthodes.
Arrivé à un stade plus mature, le franchisé peut prendre progressivement de mauvais réflexes, par omission ou raccourcis. L’animateur a alors comme fonction de chasser les mauvaises habitudes et de s’assurer que les standards sont appliqués de façon homogène dans tout le réseau.